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Une facture d'électricité moins chère sous condition d'usage
information fournie par Boursorama avec LabSense 13/09/2022 à 10:50

Face à la flambée des prix de l'électricité sur les marchés, due à l'invasion de l'Ukraine, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a décidé d'assouplir de façon temporaire les conditions des offres d'électricité à tarification dynamique. Et cela pourrait bien permettre aux ménages de réduire de façon significative leur facture d'électricité, sous réserve de respecter les conditions fixées.

Facture d'électricité moins chère sous conditions -iStock-vchal

Facture d'électricité moins chère sous conditions -iStock-vchal

Les offres à tarification dynamique

L'article 332-7 du code de l'énergie, définit l'offre à tarification dynamique comme une « offre qui reflète les variations de prix sur les marchés au comptant, y compris les marchés journaliers et infra-journaliers ». Concrètement, le prix de l'énergie fluctue tous les jours et toutes les heures en fonction des cours de l'électricité sur les marchés de gros. Depuis la flambée des prix de l'énergie liée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ces offres ont grandement perdu de leur attractivité. Résultat, les acteurs qui proposaient ce type de contrat aux Français, comme Barry, ou encore Leclerc, ont finalement fermé leurs services.

Les obligations de la Commission de régulation de l'énergie (CRE)

Pourtant, la directive européenne a rendu obligatoire ce type de contrat pour tout fournisseur d'énergie possédant plus de 200 000 sites. Pour maintenir l'attractivité de ces offres, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) vient d'assouplir les termes définissant les offres à tarification dynamique. En effet, la CRE a estimé qu'il est « nécessaire d'élargir, à titre transitoire, le périmètre des offres compatibles avec l'obligation faite aux fournisseurs de plus de 200.000 sites de proposer des offres à tarification dynamique au 1er juillet 2023 ». Résultat, les offres à tarification dynamique se définissent désormais comme « des offres incorporant des signaux tarifaires de flexibilité plus simples et moins risquées pour les consommateurs ». Ces offres doivent donc permettre d'inciter « financièrement les consommateurs, en réponse à un signal de court terme, à effacer ou déplacer leur consommation au sein d'une journée ».

Une opportunité pour les ménages

Cette nouvelle définition des offres à tarification dynamique présente donc une opportunité pour les ménages, de réduire de façon significative leur facture d'électricité. En effet, en proposant des tarifs attractifs, les fournisseurs d'énergie vont inciter les ménages à modifier leurs horaires de consommation, notamment pendant les périodes de pointe. La CRE a donc fixé des plages horaires qui constituent les périodes de pointe : de 8 à 13 heures et de 18 à 20 heures. Ainsi, si les consommateurs acceptent de consommer l'électricité sur un autre créneau horaire, le prix de cette dernière baissera. Une stratégie gagnant-gagnant, puisque d'un côté, cela permet aux consommateurs de réaliser des économies. Et de l'autre, cela évitera de créer une tension sur l'approvisionnement électrique, et de risquer la pénurie. Cependant, cette modification reste temporaire. Elle deviendra obligatoire pour les fournisseurs à partir du 1er juillet 2023, puis prendra fin trois ans après, soit au 1er juillet 2026, date à partir de laquelle les gros fournisseurs devront obligatoirement proposer des tarifs évoluant heure par heure.

6 commentaires

  • 17 septembre 16:38

    En attendant les caisses de retraite des gaziers et électriciens doivent bien se remplir. Il faudrait mettre tout ça au pot commun. Mais eux payent'ils leur électricité ?


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